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10 ans de recherche sur le sujet
Cette fiche ne contient qu'un résumé de l'article publié dans la Revue médicale Suisse en juillet 2021 et n'a pas la prétention d'être exhaustive. Elle est rédigée à partir des publications officielles de la Revue Médicale Suisse. Il est indispensable de la lire attentivement avant de l'utiliser.
L'article est disponible en ligne dans la Revue médicale suisse.
Des chercheurs ont réalisé une étude pour tenter de trouver la meilleure façon de soulager les douleurs lombaires et les troubles de la posture.
Leurs conclusions, présentées dans la Revue médicale suisse, suggèrent qu'il existe une grande disparité entre les différentes solutions disponibles.
«L'étude nous a permis de constater qu'il existe une grande disparité entre les solutions proposées, les produits vendus en pharmacie et les thérapies alternatives. On estime que la moitié des patients consultent un physiothérapeute ou un chiropraticien dans la mesure où ils n'ont pas d'autre choix», explique le professeur Nicolas Senn, médecin généraliste et rhumatologue, chef du service d'orthopédie du CHUV. Il dirige l'équipe de recherche sur le sujet.
Le traitement le plus populaire est l'automédication, les analgésiques et le repos. «Le mal de dos est un problème répandu. Le plus souvent, les personnes atteintes de lombalgies n'ont pas d'autre choix que de recourir à ces traitements», explique Nicolas Senn. Le professeur Nicolas Senn est responsable de l'équipe de recherche sur le sujet.
Le problème est que dans la plupart des cas, ces médicaments ne permettent pas d'obtenir des résultats satisfaisants et que les douleurs persistent.
«L'automédication et les analgésiques ne sont pas des solutions à long terme. Les patients sont très vite dépassés. Les analgésiques ont un effet néfaste, en plus d'être contre-indiqués. Il existe d'autres traitements comme le repos, la kinésithérapie, la rééducation. Mais ils ne sont pas assez efficaces», poursuit le médecin.
Le professeur Nicolas Senn estime que les solutions disponibles sont «difficiles à trouver». Les personnes atteintes de lombalgies ont tendance à prendre des médicaments, surtout lorsque les douleurs sont invalidantes.
«Il existe des médicaments, comme la morphine, qui peuvent être prescrits sans problème. La douleur est considérée comme bénigne. Mais les patients ne sont pas conscients de ces effets secondaires. Ils ont tendance à prendre des médicaments sans même en être conscients», souligne le professeur Nicolas Senn.
Il existe des médicaments contre la douleur comme la morphine. «On connaît les risques de dépendance et de surconsommation», explique le médecin généraliste.
«Il faut en prendre pendant un certain temps, puis en arrêter. Mais si on arrête les médicaments trop tôt, les effets secondaires peuvent être graves. Les patients ont tendance à consommer trop de médicaments», souligne le médecin.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont également prescrits en cas de lombalgie. Leurs effets secondaires sont la consommation d'alcool et la dépendance. «L'un comme l'autre peut être dangereux», précise Nicolas Senn.
«On a des données sur la consommation abusive d'analgésiques. Ces données sont disponibles sur le site Web du Département fédéral de l'intérieur. On constate que les personnes qui prennent des AINS au quotidien sont plus susceptibles d'être dépendantes que les autres. Il existe des médicaments à base d'ibuprofène, de naproxène ou encore de diclofénac qui peuvent être utilisés sans problème», indique le médecin.
Le professeur Nicolas Senn estime que la dépendance aux anti-inflammatoires non stéroïdiens est plus dangereuse que l'automédication. Il y a des effets secondaires, comme la dépendance ou les troubles de la mémoire. «Ce ne sont pas des médicaments à prendre à la légère. Les personnes doivent avoir conscience des risques et du fait qu'ils sont dépendants. Mais ces médicaments peuvent être utilisés pendant un certain temps», ajoute Nicolas Senn.
Les personnes atteintes de lombalgies ont souvent tendance à éviter les thérapies alternatives pour diverses raisons. «L'absence de connaissances peut être l'une des raisons. Dans une telle situation, il n'y a pas vraiment d'alternative. On a des traitements à base de plantes médicinales, de plantes fraîches ou de phytothérapie. Il peut y avoir une certaine résistance face à ces thérapies. La solution la plus simple est de changer les habitudes et de prendre un traitement, qui doit être continu», indique le spécialiste.
Le docteur Nicolas Senn est le porte-parole de l'Association pour la recherche de traitements et de mesures de la douleur (Aprad). «Les thérapies alternatives n'ont pas de place dans le traitement de la lombalgie aiguë. On ne peut pas leur faire confiance. Il ne faut pas oublier que les traitements sont des médicaments. Les médecins ne peuvent pas prescrire de la morphine sans le consentement du patient. Les thérapies alternatives sont dangereuses, surtout si elles sont prises à long terme», souligne Nicolas Senn.
Le spécialiste explique qu'il est très difficile de changer les habitudes et d'adopter une alimentation saine pour soulager les douleurs et prévenir les récidives. «L'alimentation et l'activité physique sont fondamentales. L'activité physique est aussi essentielle que le repos», ajoute le médecin.
Créer des groupes de soutien pour les patients
Pour soutenir les patients dans leurs démarches et leurs consultations, l'Association pour la recherche de traitements et de mesures de la douleur (Aprad) a mis en place un service de conseils téléphoniques gratuits, «Le Réseau». «Le Réseau est un centre de soutien et de conseil pour les patients et les proches», explique Nicolas Senn. Il est possible d'appeler ce service au 0800 94 94 94.
«Le Réseau peut vous aider à résoudre les difficultés que vous rencontrez dans votre vie de patient et à faire face aux changements auxquels vous devez faire face. Ce soutien peut être utile pour les patients qui n'ont pas encore de suivi médical», ajoute le spécialiste. «Les personnes atteintes de lombalgie ont besoin de soutien. Le soutien est très important. Ils ont besoin d'encouragement et d'espoir. Si les patients ont déjà pris un traitement, il est important de les soutenir», explique Nicolas Senn.
Le réseau offre également des cours de gym et des cours de relaxation pour les patients. «Nous proposons également des groupes de soutien et de conseil pour les patients souffrant de lombalgie. Nous pouvons aussi les aider dans leur vie de patient et les aider à surmonter les difficultés qu'ils rencontrent», explique le docteur Nicolas Senn. «Les patients peuvent parler de leur lombalgie avec d'autres personnes qui ont le même problème. Cela peut être très utile», ajoute Nicolas Senn. «Il est possible d'avoir un groupe de soutien pour les patients qui n'ont pas le temps de se rendre dans les groupes de soutien. Les personnes ont besoin de soutien. Il est important d'avoir quelqu'un pour le soutenir», ajoute Nicolas Senn.
Les patients peuvent aussi trouver des cours pour se remettre en forme. «Nous proposons des cours de gymnastique et des cours de relaxation. Les patients ont besoin de soutien», ajoute Nicolas Senn.
En plus des groupes de soutien, le réseau peut proposer un soutien à la gestion du stress. «Il existe des exercices pour gérer le stress, comme la respiration, la relaxation et les exercices de respiration. Cela peut aider à faire face aux problèmes et aux difficultés rencontrés dans la vie», indique le spécialiste.
Les patients peuvent trouver des informations pour gérer le stress grâce à des exercices. «On peut se détendre et se relaxer. Ces exercices peuvent aider à gérer le stress. Cela peut aider à faire face aux problèmes et aux difficultés rencontrés dans la vie», indique Nicolas Senn.
Le professeur Nicolas Senn est également l'auteur d'une nouvelle étude sur la lombalgie. «Les patients ne sont pas tous en mesure de prendre des médicaments pour soulager les douleurs», explique Nicolas Senn. «On sait que la consommation d'analgésiques et les AINS sont néfastes. Il existe des médicaments disponibles qui peuvent être utilisés sans problème. Ils ne sont pas des médicaments à prendre à la légère. Les patients ont tendance à consommer trop de médicaments. Les thérapies alternatives ne sont pas appropriées. Il existe d'autres solutions comme le repos, la kinésithérapie, la rééducation. Mais il faut en prendre pendant un certain temps, puis en arrêtant les médicaments. Il existe des médicaments à base d'ibuprofène, de naproxène ou encore de diclofénac qui peuvent être utilisés sans problème», souligne Nicolas Senn. «On constate qu'il existe une grande disparité entre les solutions proposées, les produits vendus en pharmacie et les thérapies alternatives. Ils peuvent être prescrits sans problème. Mais les patients ne sont pas conscients des risques et du fait qu'ils sont dépendants», souligne Nicolas Senn.
La recherche sur le sujet est financée par la Conférence suisse des directeurs cantonaux de la santé. La publication de cette étude sera publiée dans la Revue médicale suisse.